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La fille à son papa

Ceci est l’histoire de ma mort et de mon héritage.
Mais commençons tout d’abord par des présentations et un bref historique de mon existence. Je m’appelle Mike, je tue des gens, et je suis payé pour ça.
J’ignore si mon métier porte un nom exacte. Tuer des gens pour le gouvernement et assurer ainsi le maintient d’un ordre discutable dans le monde, je ne pense pas que ce soit réellement une profession reconnue.
Et si je fais ce travail, c’est parce qu’à l’âge de 15 ans, une armée de psychiatre a décelé chez moi une personnalité sociopathique susceptible de faire de moi un dangereux psychopathe. Ce qu’ils ont dit, c’est que j’étais inapte à témoigner de l’empathie, de la compassion et des émotions complexes. Ce que j’ai compris, c’est qu’il ne me manquait pas qu’une case, mais un échiquier en entier.
Direction l’hôpital psychiatrique où des docteurs payés un demi million le mois se sont demandés quel travail conviendrait à un individu sans attributs moraux. Ils m’ont donc envoyés à l’armée, là où, selon eux, mon manque d’empathie servirait peut-être à quelque chose.
Je n’y suis resté que deux mois. Incapable de travailler en équipe mais très bon viseur et d’une forme quasi athlétique, j’ai été muté dans un autre secteur. Un type en costume trois pièce est un jour venu me voir et m’a demandé de signer les documents qu’il me tendait. Ces derniers rendaient mon identité inexistante, ma vie sans valeur et assuraient ma formation en tant que tireur d’élite, empoisonneur et assassin. Ils m’ont formé à tirer au fusil d’assaut, au pistolet, au fusil à pompe, au bazooka, à manier un couteau, une machette, un katana, à me rendre discret comme une ombre dans la nuit. J’ai des connaissances très détaillées en anatomie humaine et en biochimie des poisons.
Puis, ils m’ont envoyé sur le terrain. J’avais des missions d’exécution aux quatre coins du monde. J’ai abattu des trafiquants de drogue au Mexique, des néonazis en Autriche, des islamistes radicaux en Afghanistan, des économistes en Amérique, un biochimiste en Belgique, un milliardaire en Chine, un mac en Malaisie et un accordéoniste en France. J’atterrissais dans ledit pays, j’exécutais la personne selon des indications précises et je reprenais l’avion pour rentrer au pays pour y subir une évaluation psychologique et attendre de nouvelles directives.
Et puis, un soir, alors que je venais d’embrocher un bureaucrate sur sa brochette de poulet, j’ai rencontré cette femme dans un bar. J’ai couché avec elle et elle m’a laissé son numéro de téléphone en précisant que si je revenais dans le coin, il suffisait que je l’appelle. Je ne l’ai pas revue durant un an et deux mois. Et quand je l’ai rappelée, elle m’a dit que j’étais papa d’une petite fille.
Ah. D’accord.
Puisque j’étais psychologiquement inapte à fonder une famille et que, de toute façon, cela m’était interdit par mes contrats de travail, je lui envoyais de l’argent mensuellement pour que ma fille ait une vie décente et je venais de temps en temps la voir pour prendre de ses nouvelles et passer du temps avec elle.
Ce qui s’est passé ensuite était très étrange.
J’ai éprouvé des sentiments.
En emmenant ma fille au musée, en lui lisant des histoires et en l’écoutant me raconter des choses sur la vie des chevaux, j’ai éprouvé des sentiments. J’allais la voir tous les samedis et tous les lundis, je ne pensais qu’au samedi suivant.
Les choses insipides de la vie avaient un goût sucré avec elle. Les choses insignifiantes qu’elle me racontaient étaient d’un intérêt capital. La vie des manchots étaient soudainement la chose la plus extraordinaire dont j’ai entendu parlé.
J’ignorais et j’ignore encore ce qu’être un bon père signifie. Je n’ai jamais rencontré ses professeurs, ses amies d’école, jamais assisté à ses anniversaires. Je ne faisait qu’appeler sa mère d’une cabine téléphonique le vendredi soir et venir la chercher le samedi matin pour l’emmener au musée ou à la bibliothèque. On mangeait une glace dans le parc s’il faisait beau, on mangeait au restaurant le midi ou le soir. Lorsqu’il neigeait, nous faisions un bonhomme de neige.
Je prenais soins de me laver avant de venir la chercher, parce que sa mère m’avait dit qu’une enfant ne pouvait pas voir son père avec du sang sur les mains. Je ne prenais pas non plus d’arme avec moi parce qu’elle m’avait aussi dit que cela pouvait être dangereux. Je surveillais mon langage, veillant à ne pas dire de vilains mots et à ne pas lui parler des meurtres. Je faisais des efforts pour sourire.
Et puis, un jour, sa mère n’a pas répondu au téléphone. Je me suis renseigné et on m’a dit qu’elle avait fait un accident de voiture et qu’elle était morte. Ce n’était pas tant l’accident qui l’avait tué, mais plutôt la cocaïne qu’elle avait sniffé, l’héroïne qu’elle s’était injecté, le cannabis qu’elle avait fumé et l’alcool que avait ingurgité. Son organisme, fragilisé par l’accident, n’avait pas tenu le coup.
Du coup, ma fille a été placée dans un orphelinat et, comme je n’avais, officiellement, aucun lien de parenté avec elle, il m’étais interdit de la voir.
Ma vie d’avant a repris. J’ai continué à tuer des gens pour le gouvernement dans des pays clés. Le samedi, j’allais à la bibliothèque et au musée, j’empruntais des livres pour enfants et en apprenais plus sur la vie des phoques. Cependant, puisque ce n’était que le livre qui me l’apprenais et non ma fille, je ne ressentais à nouveau plus rien. Ce n’étaient que des informations vides, sans le moindre sens, que je classait avec les étapes de montage d’une arme et les dernières paroles d’une mère de famille en Angola.
Pendant huit ans, j’ai abattu des centaines de personnes et les jetant par la fenêtre, en leur injectant de l’insuline en excès, en les forçant à se tirer une balle dans la bouche ou en leur tranchant l’artère fémorale dans un marché bondé. Et puis, il y a eu cette mission à Las Vegas. De la routine, rien d’extraordinaire. Trouver un trafiquant d’arme biélorusse accro au jeu, lui renverser une boisson dessus et l’accompagner aux toilettes pour laver son costume blanc et l’étrangler avec une corde à piano.
Le problème, c’est qu’après avoir exécuter les deux premières étapes, je ne me souviens de rien. Je me suis réveillé à l’hôpital, menotté à mon lit avec des bandages couvrant des égratignures et des bleus. J’ai reçu la visite de policiers et d’un inspecteur du nom de Donald Clinton. Je ne leur ai rien dit, pas plus qu’aux infirmières et aux docteurs. Et puis, un type en costume trois pièces s’est pointé et m’a annoncé la nouvelle. À Las Vegas, j’avais tué vingt-trois personnes, dont le trafiquant d’armes biélorusse. Selon les experts, j’aurais vidé le chargeur de mon Beretta sur le trafiquant et ses sbires, puis rechargé et tiré sur d’autres personnes, puis rechargé à nouveau, tiré, rechargé et tiré jusqu’à m’effondrer sur la moquette en convulsant. Trois pistolets différents utilisés, quatre chargeurs et un total de 60 balles de 9 mm parabellum tirées en moins de cinq minutes sur vingt-trois personnes, dont cinq balles dans la tête du trafiquant.
Les policiers m’ont demandé si je me rendais compte que j’avais ôté la vie à vingt-trois personnes, mais pour moi, ce n’était qu’un chiffre. Étant incapable de me mettre à la place de qui que ce soit, je me suis contenté de hausser les épaules. Après tout, vingt-trois sur les centaines de personnes que j’ai tué pour le gouvernement, ce n’est pas grand-chose.
Un électroencéphalogramme et un scanner cérébral plus tard, on m’annonçait que j’avais une tumeur cérébrale inopérable. Symptômes : absences, hallucinations et maux de tête, le tout à ajouter à ma sociopathie.
Il vous reste entre trois semaines et trois mois à vivre en fonction de l’avancée de la tumeur.
Ah. D’accord.
La nuit suivante, comme on me l’avais appris, j’ai déboîté mon pouce et je me suis défait de mes menottes. Je suis sorti et j’ai assommé le garde qui devait m’empêcher de sortir. Nous avons échangé de vêtements et je l’ai installé à ma place dans le lit.
Mon objectif était de retrouver ma fille, le seul être qui m’ait fait ressentir quelque chose, et lui dire au revoir, mais, je ne sais pas pourquoi, la police a voulu m’en empêcher. Peut-être à cause de l’affaire du casino à Las Vegas ?
L’inspecteur Clinton était aux commandes de l’affaire, comme le disait les médias. Je savais qu’ils me chercheraient partout, alors je suis allé là où ils ne me chercheraient pas : dans leurs locaux. J’ai tendu un câble entre la porte du bureau de D. Clinton et la goupille d’une grenade incendiaire et je suis parti.
Clinton est parti aussi. Par la fenêtre. Expulsé par le souffle de la grenade.
J’ai tenté de tuer le moins de gens possible sur mon chemin afin de rester discret. Cependant, avec mes absences, je ne peux pas affirmer avec certitude que personne n’est mort compte tenu du fait que j’ai changé de modèle de pistolet et que je me suis retrouvé au volant d’une voiture de police sans avoir le souvenir de ces actions.
Je me suis arrêté en route et je suis entré dans une librairie. J’ai menacé la vendeuse de mon arme et lui ai demandé de me trouver de beaux livres sur les animaux du grand nord et les chevaux. Elle pleurait alors je lui ai dit que si elle n’en avait pas, ce n’était pas grave, que je trouverais une autre librairie, mais ça ne l’a pas consolée. Au final, puisqu’elle ne faisait rien d’autre que rester là à pleurer, je suis allé moi-même chercher lesdits ouvrages. j’ai trouvé de très beaux livres de photographies et je les ai pris. En sortant, j’ai montré quelques photos à la libraire en espérant qu’elle cesse de pleurer, mais, je ne sais pas pourquoi, ça n’a pas fonctionné.
Il faisait nuit lorsque je suis arrivé à l’orphelinat – en ayant à nouveau changé de voiture et emporté un fusil à pompe sans en avoir le souvenir. J’ai assommé l’un des gardes en lui tapant la tête contre son bureau. L’autre, je l’ai tué par réflexe alors qu’il essayait de me frapper.
J’ai cherché et trouvé la chambre où logeait ma fille. Ce n’était pas très difficile. La porte étant fermée à clef, je l’ai défoncée d’un coup de pied, je suis entré et j’ai allumé la lumière. Au total, il y avait quatre demoiselles qui dormaient dans cette chambre. J’ai jeté hors de la pièce les trois autres et je suis resté avec ma fille.
Durant toutes ces années, j’avais oublié que les enfants grandissent. Je m’attendais à trouver une petite fille de neuf ans, mais à la place, je me suis retrouvé devant une adolescente de dix-sept ans. Elle était très belle. Plus belle que sa mère. Elle ne pleurait pas, contrairement aux autres. Je lui ai donné les livres, je me suis installé avec elle sur le lit et j’ai ouvert le livre sur les animaux du grand froid. Elle souriait à mesure que je lui rappelait ce qu’elle m’avais appris sur ces êtres.
Les manchots élèvent un poussin unique, contrairement aux autres oiseaux qui pondent plusieurs œufs. Des morses flottent à la verticale, comme des bouchons, avec juste le tête sortant de l’eau. Les orques peuvent sortir de l’eau et se déplacer sur la plage pour attraper leurs proies. Les requins du Groenland ont une espérance de vie dépassant les 200 ans.
J’ai eu une absence et, lorsque j’ai repris mes esprits, j’étais assis sur le lit, avec sur mes genoux le livre sur les chevaux ouvert à la page des pure-sang arabes. Ma fille était face à moi, debout, et elle tenait mon pistolet qu’elle pointait sur moi. Son visage n’exprimait pas plus de sentiments que moi. La position de ses mains était parfaite. Ses jambes étaient juste assez écartées que pour lui assurer une bonne stabilité. Le cran d’arrêt était défait.
Elle m’a demandé si elle pouvait le garder. Je lui ai dit oui.
Elle a pressé la détente. Trois fois.
J’ai senti les balles me traverser la cage thoracique, j’ai entendu gicler mon sang sur les draps du lit et le mur de briques couvert de peinture blanche derrière moi être percé par trois fois. J’ai toussé du sang sur le livre qui est tombé au sol. Je me suis effondrer en arrière, sur le lit. Les draps buvaient mon sang, mon cœur, percé, ne battait plus.
J’ai souris, d’un sourire de sang. Les yeux fermés, les bras écartés.
J’étais fier.
Elle est bien la fille de son père.
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[long compost] Si les candidats à la présidentielle étaient...

Et si les candidats à la présidentielle étaient des clubs de foot, des objets du quotidien ou des acteurs ?
Issues d’une conversation entre potes, les analogies présidentielles sont un projet collaboratif ayant pour ambition la comparaison de ces 11 braves candidats à l’élection présidentielle qui vont du un peu limité au carrément flippant. Pour le lol, quoi.
Ceci n'est que la première partie, le post complet étant trop long. Plus de conneries à venir !
Le Pen c'est le PSG, ça gagne quand ça sert à rien (régionales, municipales, coupe de la ligue et ligue 1) mais dans les grandes occasions (Barça, présidentielles…) ça fait pschiit et tant mieux. Ça tente une politique de dédiabolisation en cachant les fachos (en fermant les tribunes de Boulogne ou en virant son père) et ses origines bourgeoises (un stade dans le XVIe, un manoir à Saint Cloud) mais personne n’est dupe.
Macron c'est Monaco, le club riche qui aime les banques, bref qui a tout pour être haï sauf que tout le monde l'aime parce que c'est le seul à pouvoir battre le PSG. En plus il a bien monté sa stratégie à coup de transferts bien sentis (Bernardo Silva, François Bayrou, Fabinho) et de lâchage opportun (Ranieri/Hollande) Fillon c'est l'OM, un gros club historique qui devrait se battre pour le titre mais un très mauvais management et un peu de corruption l'ont coulé. Il est en reconquête avec une nouvelle recrue prometteuse (Payet/Baroin) mais les autres ont pris trop d’avance. Ce côté bling bling dans le look (costards à 8000 euros, grosses chaînes en or des joueurs) est très mal senti par une base militante qui est à 1000km de ces valeurs.
Mélenchon c'est Nice, ça joue bien, ça parle bien, et jusqu’à il y a peu, on le prenait pas trop au sérieux. C'est un bol d'air frais dans la campagne et on serait content qu'il soit sur le podium. On lui souhaite de confirmer dans la prochaine campagne européenne.
Hamon c'est l'OL, la stratégie est couillue, ça innove en proposant le salaire universel ou en construisant son propre stade, et pourtant qu’il paraît loin le temps où l’institution régnait sur la ligue 1 ou la vie politique française. Maintenant les joueurs ciblés préfèrent des clubs plus attractifs (Mélenchon, Macron…), et la non-qualification en Champions league ou au 2e tour risque de coûter cher. Dupont-Aignan c’est l’ASSE, trop ambitieux pour se résoudre au ventre mou, pas assez bon pour jouer les premiers rôles, il est en situation intermédiaire. Représentant le gaullisme ou le meilleur du foot français, il a eu ses années de gloire dans les 60’s/70’s. A coup de sortie contre l’euro, de sponsors « le coq sportif » et de recrutement français, il défend ardemment le patriotisme économique.
Jean Lassalle c’est Lorient, il va finir dans les derniers suite à une rupture difficile (Gourcuff/Bayrou). Malgré ça tout le monde l’aime bien quand même, il est sympathique et il représente le terroir. En plus au MODEM et dans le Morbihan ça joue en orange.
Philippe Poutou c’est le stade de Reims, ça représente le passé, on le ressort en Ligue 1 ou aux présidentielles à échéances régulières mais tous les grands prophètes de la cause (Lénine, Kopa) sont morts depuis longtemps.
Asselineau c’est Bastia, c’est supporté par deux pelés, trois tondus mais putain tu veux pas les provoquer parce que ça tacle sévère et avec beaucoup de mauvaises foi et de relents complotistes. En plus ça soutient la sortie de l’ensemble dans lequel il est établi (UE, Ligue 1).
Arthaud c’est l’ASNL : ça se bat avec ses moyens, c'est arc-bouté en défense (des travailleurs ou "qui s'y frotte s'y pique"), ça manque de panache et de brio mais on en a besoin pour faire une Ligue 1/campagne old school. Malgré ça, sans Youssouf Hadji ou Laguillet c'est plus pareil. En plus on dirait pas comme ça mais ça peut être agressif comme Rousselot à une réunion de la FFF.
Cheminade c’est le RCL. Un gros projet pour nous enfumer (la conquête de l’espace, Hafiz Mammadov) mais ça décolle pas. Pourtant on sait pas pourquoi, on le trouve fascinant.
Le jeu à la nantaise c’est le philosophe roi de Platon : tout le monde fantasme dessus, mais personne l’a vu en vrai depuis l’Antiquité. Puis bon faut pas se mentir, on sait qu’avec la Ve République ou Emiliano Sala en pointe, c’est complétement inapplicable ce truc.
Macron c’est Tom Cruise, c’est bankable, tu le vois partout, c’est propre sur lui et souriant. Mais quand tu vas voir un film avec lui, tu sais qu’il va toujours jouer de la même façon. Et avec la scientologie tu sais jamais trop ce qui se passe derrière lui et à qui il obéit vraiment.
Hamon et Mélenchon c’est Alexandra Lamy et Jean Dujardin. Tous les deux sont de bons acteurs, bien que le 2ème soit quand même plus charismatique et populaire. Quoi qu'il en soit nul doute qu'ils sont meilleurs à deux, et la (re)formation d'un duo aurait emballé de nombreux Français. Mais peuvent-ils s'entendre professionnellement quand un divorce les a séparés dans leur vie privée ?
Cheminade c’est Michel Blanc, comme Jean-Claude Duce, y a que lui qui croit que “sur un malentendu ça peut passer”. On irait pas jusqu'à dire “qu'on le trouve très beau” mais bon il a l'air sympa et devrait prétendre à autre chose qu’à des rôles comiques
Lassalle c’est Patrick Bosso, tu le mets dans ta comédie française seulement parce que t’es à court de blagues et que tu te dis que tu vas faire rigoler les gens juste grâce à son accent. C’est con parce que si ça se trouve il dit des trucs super intelligents.
Fillon c’est Depardieu : quand il s’agit de faire son travail, le mec est super à l’aise, limite un dieu, par contre en dehors de ça… Il a visiblement un problème avec l’argent, et les russes l’aiment bien sans que tu saches trop pourquoi. T’as beau lui reconnaître un certain talent, des fois tu te dis qu’il ferait bien d’arrêter les frais.
Asselineau c'est Jacques Villeret : tu l’inviterais bien pour un dîner de cons mais pas beaucoup plus.
Arthaud c'est Scarlett Johansson : si tu devais faire le Grand Soir, ce serait avec elle.
Poutou c’est Jean Reno : il a toujours un air de chien battu, il est pas bien fringué mais quand il s’agit de dézinguer ou de sortir les punchlines, on peut compter sur lui.
Marine Le Pen c’est Léa Seydoux : sans papa ou tonton, elles seraient jamais arrivés là. On voit sa tronche partout, même à l’étranger, et putain que c’est énervant. Clairement, leur plus grand talent c’est de faire croire qu’elles en ont.
Dupont-Aignan c’est Véronique Genest (Julie Lescaut) : clairement, il y a un petit charme franchouillard, qui marche bien, surtout chez les vieux. Pendant longtemps, il est resté dans l’ombre de l’UMP comme elle est restée dans l’ombre de Maigret et Columbo sur TF1. Puis ils ont voulu que les gens votent directement pour eux, et c’est parti en couille.
Le Pen c’est une choucroute : bien blanche, un peu grasse, avec du porc dedans histoire que tout le monde ne puisse pas en manger et qui démolit le bide à chaque fois. Et comme une choucroute, ça passe mieux en buvant.
Macron c’est un plat light à réchauffer au micro onde : c’est tiède, allégé en calories et en idées, et globalement personne n’est convaincu mais tout le monde se résout à l’utiliser une fois dans sa vie.
Mélenchon c’est un chili con carne. C’est rouge et piquant. Avec ses relents sud-américains, tu kiffes bien quand t’en manges de temps en temps, mais à grosse dose il fait chier violemment.
Hamon c’est du boulgour ou du quinoa : tu sais pas trop ce que c’est, à part que c’est supposé être bon pour toi, et t’en as déjà vaguement entendu parler mais tu sais plus où. Difficile de savoir ce qu’il y a dedans, ça a pas l’air mauvais mais ça te rappelle un peu trop les plats de cantine (ou le quinquennat Hollande) alors tu risques de passer ton tour.
Fillon c’est un fish’n’chips : sans saveur, vieux, ennuyeux et complètement surestimé par quelques électeurs de droite et hipsters paumés. T’en as déjà mangé une fois, c’est sur, mais tu n’en gardes pas vraiment de souvenirs.
Jean Lassalle c’est une garbure : c’est bien rustique, ça a une drôle de tronche sympathique, donc c’est du Sud-Ouest. C’est un mélange de tout et n’importe quoi pas désagréable, mais t’en manges jamais parce que tu sais pas où en trouver une bonne, comme tu te dis qu’il te fait marrer mais tu voteras pas pour lui parce que tu n’arrives pas à trouver une bonne proposition.
Dupont-Aignan c’est une soupe à l’oignon : c’est bien de chez nous, ça se veut réconfortant et c’est le genre de plat qu’on regarde bizarrement à l’étranger. Tu l’apprécies parfois mais tu te rends compte que ça a toujours le même goût. Pas désagréable à sortir de temps en temps, mais répétitif au point de faire pleurer, ça sera jamais un plat favori.
Jacques Cheminade c’est du gloubi-boulga : ça fait longtemps que c’est dans le coin, t’en as peut-être même entendu parler quand t’étais petit et que tes parents votaient en 95. Tu connais pas la recette mais tu sais qu’on met n’importe quoi dedans. ça a beau être super vieux, tout le monde continue à en rigoler.
François Asselineau c’est un jambon beurre : plus français tu meurs, mais ça intéresse personne. ça essaie des fois de se rendre intéressant, mais ça ne plait qu’aux simples d’esprit. ça veut te faire croire que c’est révolutionnaire mais c’est des vieilles recettes.
Philippe Poutou c’est un burrito avec extra piment : ça a parfois tendance à se faire un peu écraser, de l’extérieur ça a l’air inoffensif et doux, mais ça peut brûler sévère. Y a plein de trucs dedans que tu peux avaler quand c’est jeté ensemble comme quand il parle au débat, mais pris séparément ça perd tout son intérêt.
Nathalie Arthaud c’est du pâté de tête : rouge, sanglant, et fait avec des morceaux de porc ou de patron, voilà un plat bien nourrissant pour les travailleurs exploités par le capital. C’est un truc bien français qui n’est pas bien méchant mais qui est regardé comme une curiosité exotique depuis l’étranger, parce qu’en 2017 on a plus besoin de manger de la tête de cochon, la guerre est finie depuis longtemps.
Macron : milf, évidemment.
Fillon c’est un bukkake : Tout le monde se lâche sur lui, il prend tellement cher que tu te dis que ça va forcément s’arrêter à un moment, mais pourtant il est prêt à aller jusqu’au bout en souriant.
Cheminade :
Hamon : porno féministe. Troo en avance sur son temps pour fonctionner . Manque clairement de virilité.
Arthaud c'est de l’allemand des années 80. Un carton à l'époque, essaie de subsister aujourd'hui mais les codes sont complètement obsolètes.
Lassalle : Jacquie et Michel/amateur. C’est pas toujours très joli, mais au moins c’est de chez nous !
Mélenchon : bdsm. Avec un brin de bon sens tu sais que c'est l'exact opposé du plaisir mais il y en a qui y croient. Honnêtement comme tous les fantasmes, vaut mieux pas que ça devienne de l’ordre du reel.
Le Pen c'est du trans : parce ce que burk
Asselineau : les trucs moins de 16 ans qui passent à la télé tard le soir. Ça veut faire croire que c'est crédible alors que niveau scenario c'est au même niveau que le reste de l’industrie, voire pire. Reste globalement un truc assez obscur d’initiés un peu marginaux, du genre de ceux qui collectionnent les musiques de film X.
NDA : du porno asiatique. Ça s'agite beaucoup, ça veut faire comme les grands, mais globalement quand il s'agit de monter en intensité ça pue l'impuissance.
Poutou
Pujadas c'est la femme d’Ardisson : tout le monde lui est passé dessus dans le milieu .
Cheminade est une fusée spatiale, évidemment.
Poutou c’est une Lada, moche, grise mais increvable et qui est toujours là quand on en a besoin, même si elle a pas envie.
Jean Lassalle c’est un tracteur, c’est rustique, y’a que les paysans qui comprennent comment ça marche, ça avance lentement et ça met du temps à démarrer mais quand c’est lancé, vaut mieux pas être sur son chemin. Ça a sûrement servi à écraser quelques animaux.
Hamon c’est une bicyclette : tu sais qu’avec un peu de volonté il pourrait t’emmener loin mais tu te trouves toujours une excuse pour repousser l’expérience : un orage (financier) qui se profile, ta condition physique défaillante, le confort rudimentaire, et surtout l’envie de faire comme tes voisins et de sortir en 4x4. En bref tu te dis que c’est peut être condamné à rester un épiphénomène citadin pas tout à fait adapté au reste du pays, et c’est un peu dommage.
Mélenchon c’est un skate. Ça avait l’air super cool quand t’avais 14 ans et que tu passais tes après-midi à zoner devant ton bahut en écoutant Bérurier Noir, Mano Negra et les Négresses Vertes, vans aux pieds, mais heureusement pour toi, tu t’es aperçu qu’en fait c’était un peu pourri bien avant ta majorité. Aujourd’hui t’as honte d’en parler et t’aimerais bien croire que t’es passé à autre chose avec ta vie bien rangée, mais parfois tu te demandes si tu vas pas faire une connerie et le sortir du placard avec ton vieux poster du Che.
Fillon c’est une berline allemande, t’as cru en son discours basé sur la compétitivité coût et hors coût, la modération salariale et une rigueur à toute épreuve. Bref c’est sûr que c’est moins clinquant qu’une petite italienne, mais les patrons et la vieille bourgeoisie austère française ne jurent que par ça. En plus sous le capot il y a ce qu’il faut et puis faut bien dire qu’avec la puissance industrielle de la Rhur ou des Républicains t’as été habitué au solide. Puis un bon matin un scandale a éclaté et tu t’es aperçu que toutes ces histoires de Deutsh Qualitat non seulement c’était que du vent mais qu’en plus c’était même dangereux. Bref dorénavant que ce soit en politique ou en voiture, tu te méfieras du vendeur ou du militant qui te parlera du modèle allemand.
Le Pen c’est un avion, ça fait 150 ans que ton beauf un peu raciste te dit que c’est le futur, alors que les “experts-technocrates-islamogauchistes-journalopes-du-système” essaient au contraire de sensibiliser sur les désastreuses conséquences. Ce gros truc pas très subtil qui veut se faire passer pour un bijou de technologie, c’est juste un charter sans coeur pour ramener les migrants d’où ils viennent. A la limite tu reconnais que c’est sympa pour visiter tes potes en low-cost à travers l’Europe, mais t’aimes vraiment pas ceux de Hongrie, d’Autriche ou d’Italie proches du FN.
Macron c’est le covoiturage, on dirait une idée géniale comme ça mais en fait les gens ont pas attendu “les potentialités ouvertes par la révolution numérique et un monde hyper connecté de mes couilles” pour l’utiliser depuis des décennies. Du coup quand tu montes dans la voiture tu penses que tu vas rencontrer des jeunes sur-éduqués et éco-responsables alors qu’en fait tu te retrouves coincé entre Marie-Hélène dont le Touareg est en rade depuis janvier dernier et Moussa qui est pas fan mais qui veut tout faire pour éviter le charter. T’as aussi pu papoter avec Winston-Edouard, un hipster sympa et paumé qui a un peu honte d’avoir abandonné son Vélib mais qui a compris qu’il valait pas tripette sur les routes vallonnées de province, et le conducteur Roger, le franchouillard de base qui fait juste ça parce que c’est à la mode et qu’il a toujours été un peu radin.
Asselineau c’est un scooter à trois roues avec un toit : c’est laid que ça en peut plus et complètement inutile, c’est trop gros pour passer entre les voitures mais tout aussi dangereux qu’un scooter normal. Tu te demandes comment ce truc là a pu un jour sortir de l’usine et quel idiot a pu le concevoir. Et le pire, c’est que certains en achètent.
Arthaud c’est une Simca 1000 : il fût un temps, y en avait beaucoup, surtout chez les ouvriers. Aujourd’hui c’est presque une pièce de musée, mais on la ressort des fois pour se rappeler le bon vieux temps. Et on profite pour bien rigoler, comme dans la chanson des Chevaliers du fiel.
Dupont-Aignan c’est un 2CV : bien français, très à la mode dans les années 70 mais complètement dépassé aujourd’hui. On en croise encore de temps en temps, ça nous fait sourire mais d’un autre côté on s’étonne que voir qu’il y a encore de rares personnes fascinés.
Cheminade c’est du Get 27, tes potes se foutent de ta gueule quand t’en ramènes, ça aime le vert (comme les martiens), et au final c’est gentillet, même quand tu le vomis ça sent la menthe. Poutou c’est du pastis, ça fait péquenaud du coin, ça a l’air de rien surtout que tu le dilues dans l’eau, mais le lendemain tu te rends compte qu’il t’a quand même méchamment attaqué et donné une sacrée gueule de bois.
Arthaud c’est une Kronenbourg, c’est rigolo à boire de temps en temps, ça fait populaire, mais ça devient vite répétitif et ça fait pas mal éructer.
Asselineau c’est une vodka Lidl, c’est pas bon, t’as vite fait le tour et tout ce que t’en retiens c’est que ça veut violemment sortir.
Macron c’est du punch, c’est à la mode, c’est bien présenté et bien propre, ça sent bon, mais au final tu sais pas vraiment ce qu’il y a dedans et comment c’est dosé. Et du coup vu que tu sens pas l’alcool, tu le bois sans problèmes et t’as de fortes chances de te réveiller le lendemain sans savoir pourquoi t’as soudainement mal au cul.
Le Pen c’est du rouge qui tâche, chaque fois que tu le bois tu te sens obligé de sortir le saucisson et t’es tout fier d’être français. Mais quand t’y réfléchis, ton pinard il est quand même un peu rance et sûrement bouchonné, et tu veux pas vraiment voir la gueule du tanin.
Lassalle c’est une bouteille de Stroh. Quand tu la bois, tu comprends pas trop ce qu’il t’arrive mais il te prend une soudaine envie de chier sur la nature. Fillon c’est du rosé pamplemousse. Quand tu ramènes ça en soirée, tu peux pas t’empêcher d’avoir honte, du coup tu te terres dans un coin en espérant que personne te fera la remarque. Ta seule ligne de défense si tu te fais repérer, c’est “oui mais quand je vous regarde boire, on voit bien que personne ne pense à l’état de son foie”.
Mélenchon c’est un jagerbomb. Quand tu les enchaînes, t’as une sacrée pêche et t’es prêt à aller jusqu’au bout de la night, mais t’es tellement excité que la moitié de tes potes arrêtent de t’adresser la parole et t’arrives pas à comprendre pourquoi.
Hamon c’est le résultat d’une partie de King, ou un tout-à-l’égout comme dans le sketch des Inconnus. Tu sens bien qu’il y a de l’idée, que tu tiens peut-être le cocktail du futur et que tout le monde y a mis du sien. Mais bizarrement quand vient le moment de le tester, il y a plus grand monde d’intéressé.
Dupont-Aignan c’est une bouteille de champagne au Nouvel An. Tu la ramènes plein de bonne volonté, tu te dis que tu l’as quand même payée bien cher et qu’elle te permettra de briller et de montrer comment t’es riche et t’as des bons goûts à tous tes potes. Sauf qu’au moment où tu la présentes, tout le monde a déjà trop bu, et à peine tu l’ouvres que tes potes s’emparent de la bouteille et la boivent cul-sec comme une bouteille de Kro. Pas grave, tu retenteras le coup l’an prochain.
Macron : L’auberge espagnole, évidemment. Des PS, des UDI, des guérinistes, des chiraquiens, Renaud, Villani, Bayrou, et même un sénateur LR... n’importe quoi. Et au milieu de ça, t’as un jeune séducteur qui essaie de se taper une maman pendant la moitié du film. Le pire c’est que malgré le peu de profondeur du personnage, il y arrive.
Cheminade : Mars Attacks. Il a un charme vieillot qui fait qu’il nous est sympathique, même si c’est du grand n’importe quoi. On rigole bien avec ses aliens mais c’est parfois trop invraisemblable.
Arthaud : Germinal. Les travailleurs qui crèvent à 40 ans, les patrons salauds et et les bourgeois violeurs, noir et blanc, la politique c’est aussi simple que ça.
Dupont-Aignan : Le Père Noël est une ordure. C’était marrant au début, mais à force d’entendre toujours les mêmes trucs régulièrement, on commence en à avoir un peu marre
Le Pen : La Vague. Quand tu le regardes, tu dis “putain c’est fou comme on peut se laisser embrigader, mais bon c’est juste un film, ça arrivera jamais”. Mais après, t’y repenses et tu serres les fesses.
Jean Lassalle : Les collègues. Du grand n’importe quoi avec un accent incompréhensible pour 90% des français, mais quand on comprend on se marre bien.
Mélenchon c’est La ligne rouge : en le regardant tu sais que tu vas pas être déçu. Tout comme Méluche, ce film n’a pas son pareil pour alterner scènes contemplatives poétiques et moment de gore où lance-flamme et gros calibres sont de sortie. Enfin, cette campagne qui ressemble quand même à un dernier baroud d’honneur, fait écho au fait qu’après celui-là, Terence Malik n’a plus sorti que des bouses.
Hamon : Tomorrowland. Ça se veut optimiste sur le futur, la technologie et tout, mais tout le monde lui met des bâtons dans la roue et ça subit des trahisons dans son propre camp. L’intention est bonne, on a envie d’y croire parfois, mais le propos est maladroit. Le casting est bon mais pas assez bien géré et le poids de la maison mère est parfois trop présent, surtout quand elle persiste à faire du placement de produit.
Fillon c’est L’aile ou la cuisse : on te fait croire que c’est de la cuisine authentique du terroir alors qu’en fait c’est de l’industriel dégueulasse. L’aile ou la cuisse aussi, parce que comme Coluche dans le film, tu sens que malgré toute sa bonne volonté (et sa mauvaise foi) le mec a pas les épaules pour prendre la suite du patriarche, tu sais le petit excité qui gigote partout avec ses tics et qui nous faisait rire. Du coup le mélange tragicomique pourrait passer, mais ça reste une comédie française, ça a pas vocation à être nominé aux oscars ou au 2e tour.
Asselineau : JFK d'Oliver Stone, quand tu le regardes, ça a l'air crédible et c'est bien organisé, mais quand t'y réfléchis c'est juste un vieux fond de complotisme hérité des années 60. Poutou c’est Avengers 2 (Age of Ultron) : dans la continuité d’une tradition qui commence à dater, on a parfois senti que c’était un peu forcé mais on passe un bon moment. Quelques scènes d’action bien percutantes, mais un scénario peu crédible.
Fillon c’est Batman : il veut se faire passer pour le justicier sans reproche qui va rétablir l’ordre (ou les finances ?) chez lui, mais il a une vision assez personnelle de la justice. Au début il te faisait bander avec son côté dark et incompris, mais ça va François on a compris que tes parents (ou ta Penelope ?) sont mal en point. Bref il gagnerait à se dérider un peu et à trouver un side kick un peu moins creux
Macron c’est Superman : parce que la Picardie c’est au moins aussi paumé que Krypton, qu’ils sont tous les deux super chiants et que pourtant à la fin ils ont de grandes chances de mettre tout le monde d’accord dans la Ligue des justiciers
Lassalle c’est pas le Flash : pourtant ça lui aurait bien servi pour faire son tour de France à pied Poutou c’est Hulk : inoffensif en interview quand il doit être calme et logique, il a tout éclaté quand il a piqué une grosse colère dans le débat. T’as kiffé, mais autant dire que sur le long terme tu fais pas confiance à un mec aussi instable
Arthaud c’est Captain America : elle revient d’un passé révolu où le communisme a pris des produits dopants, elle a des références carrément datées, mais on peut pas lui enlever qu’elle est toujours aussi énergique qu’à l’époque.
Le Pen c’est Thor : elle représente le bon aryen, et d’ailleurs la fois où on a décidé de mettre un noir dans son film ça a fait polémique. Elle ne répond pas à la justice de notre monde, et elle est du genre à poser les pieds sur la table. A l’entendre on a l’impression que c’est la seule à pouvoir empêcher l’invasion d’Asgard.
Hamon c’est Green Lantern : son pouvoir c’est de pouvoir créer plein de choses par la force de sa pensée, mais manque de bol il a coulé au box-office.
Asselineau c’est le Punisher : il a plus qu’un objectif dans la vie, c’est la vengeance contre l’Europe et il reculera devant rien pour y parvenir. Et il a fallu attendre cette année pour qu’on lui trouve enfin un acteur convenable.
Cheminade c’est Wolverine : t’as l’impression qu’il est là depuis 20 ans, il serait temps qu’il prenne sa retraite parce que le concept commence à fatiguer.
Mélenchon c’est Spider-Man : il aime le rouge et il est super bon pour balancer des punchlines même si des fois il te paraît un peu immature voire colérique. Au final tout le monde le trouve sympathique même si au fond on se dit rarement que c’est notre super-héros préféré. Ses résultats sont très imprévisibles selon les films/campagnes, mais dans l’ensemble il est plutôt bankable.
NDA c’est les 4 fantastiques : il ressort de temps en temps juste le temps de palper les chèques et de faire jouer sa marque, mais à chaque fois c’est la grosse déception. T’as plus beaucoup d’espoirs pour son avenir.
Macron c'est Monoprix : sous des aspects "cools", "branchitude", "lol" et "fun" c'est plus ou moins toujours la même merde que chez les autres, mais mieux packagée et marketée. Et en plus c’est cher !
NDA c'est Franprix : c'est un peu une curiosité aujourd'hui. Il était indémodable il y a quelques dizaines d'années, comme le gaullisme, mais aujourd'hui on en voit très peu et dedans ça sent pas très frais. Et malgré son manque d'originalité ça se permet d'être cher. Reste une valeur sûre dans les villes bourgeoises et hors de prix (genre Aix)
Le Pen c'est Casino : ça veut te faire croire que c'est resté la petite épicerie typique, magnifiée par la nostalgie et qui ne peut pas lutter à armes égales avec les majors de la grande distribution alors qu'en fait c'est une multinationale, particulièrement bien implantée en Alsace et qui se torche le cul avec les aspirations des consommateurs de base
Fillon c’est Auchan : ça se la joue l’entreprise familiale à la française, limite trop familiale, mais en réalité ça détourne des fonds ou ça paie ses impôts en Belgique.
Hamon c’est Amazon Go, ça s’est lancé un peu trop tôt et ça marche pas vraiment mais l’idée est là et y’a pas à dire, c’est le futur. En plus ça parle de la robotisation du travail.
Cheminade c’est presque Leclerc : l’un revendique les plus petits prix, l’autre le plus petit nombre d’électeurs.
Lassalle c’est le marché du Sud-Ouest : tu comprends pas tout quand on te parle, mais l’ambiance est plutôt sympa même si t’es pas sur à 100% de savoir ce que tu manges.
Arthaud c’est un kolkhoze : exploiter des travailleurs pour que d’autres travailleurs exploités gaspillent le fruit de leur exploitation pour engraisser les capitalistes ? et puis quoi encore ? Poutou c’est Lidl : c’est pas cher, c’est pas toujours de bonne qualité et c’est pour les pauvres, mais sur certains points ça fait plaisir, surtout quand t’es jeune
Asselineau c’est la supérette qui est supposé être ouverte 24/24 mais que tu vois jamais avec le rideau levé : ça balance des chiffres et ça se veut sérieux, mais y a que des mecs bizarres qui rentrent là-dedans et ça sent un peu la drogue
Mélenchon c’est un supermarché associatif : y a de bonnes idées, mais dans l’ensemble c’est quand même pas mal compliqué. Tu voudrais bien y aller mais finalement ça te parait irréaliste alors tu laisses tomber. En plus faut être nombreux pour que ça marche, mais y a que les gens qui ont le temps qui y vont (les vieux, les chômeurs, les bobos et les étudiants)
Le Pen c’est l’épouvantail : elle a le pouvoir de faire peur à tout le monde. Par contre pas besoin de gaz pour être nauséabonde, il suffit qu'elle parle du vel’ d’hiv’
Cheminade
Mélenchon
NDA
Lassalle
Macron c'est Ozymandias : il va t’enculer, c'est sûr mais tu hésites à savoir si c'est pour ton propre bien
Asselineau
Arthaud c'est Mister Freeze : plus aucune crédibilité depuis les années 90 (coucou Arnold) et pourtant y avait du potentiel
Poutou
Hamon
Fillon
Asselineau c’est un plug anal : tout le monde en a pas, mais tu sais que ceux qui en ont forment une communauté assez soudée. En général, ceux qui l’achètent adorent se faire mal au cul sans raison.
Fillon c’est une télé, un truc de vieux aigris qui te disent que de leur temps, quand il y avait que l’ORTF et le Général c’était mieux et qui te disent d’ouvrir un livre quand tu traines sur internet alors qu’ils savent pas ce que ça veut dire SF et que la seule émission culturelle qu’ils regardent c’est le JT de Pernaut. Quoi qu’il en soit son quotidien serait quand même meilleur si Cash investigation arrêtait de lui chercher des noises pour une histoire de juste prix avec sa famille en or. Tout le monde veut prendre sa place, mais lui sait qu’on ne peut pas plaire à tout le monde et c’est son choix.
Arthaud c’est une faucille : il y a très longtemps, ça a pu être utile à quelques-uns, et encore on peut en douter. Aujourd’hui c’est devenu un symbole qu’on ressort de temps en temps, sans trop savoir pourquoi ni vraiment à quoi ça sert.
Cheminade c’est un minitel : tout à fait français, il a des raisons d’en vouloir aux Américains. A l’époque on se demandait si c’était vraiment ça l’avenir et y en a qui y ont cru, mais aujourd’hui il faut vraiment être marginal pour s’en servir. Ou alors être le genre de geek qui vénère le vintage et qui croit encore à la beauté du geste plus qu’à l’efficacité.
Poutou c’est un barbecue : idéal pour aller avec un apéro un peu arrosé après la fête de l’huma ou pour une merguez dans une grève CGT, le barbecue Poutou marche au poil, à condition de bien souffler sur le braises si le vent tourne.
Le Pen c’est tout ton mobilier de jardin réuni en un : elle commence par tailler les journalistes au sécateur pour faire bonne figure. Elle sait que c’est grâce à ça qu’elle va ratisser large quand il y aura besoin. Elle a beau t’enfumer comme ta tronçonneuse thermique quand tu la sors, tu sais que si elle applique son programme tu finiras complètement tondu.
NDA c’est une horloge à coucou : il parait que c’était très à la mode il y a des décennies, mais aujourd’hui même tes grand-parents n’en ont pas. On en croise périodiquement dans les marchés et les brocantes, ça nous fait marrer mais personne en achète jamais à part quelques passionnés. Ça prend beaucoup de place pour son utilité et ça répète toujours la même chose aux mêmes périodes.
Mélenchon c’est une kalashnikov : pas toujours très précis, mais solide et efficace pour dézinguer tous tes adversaires d’un coup. On se demande s’il n’a pas été fabriqué en Russie. On en entend régulièrement parler dans les médias, mais mais on est loin d’être sur de vouloir s’en servir.
Macron c’est un jeu d’échecs parce que pour bien y jouer soit il faut être un génie, soit il faut être du sérail et en maîtriser les codes en ayant appris le plus de tactiques par coeur et en sachant quand les appliquer. La question qui demeure c’est, une fois élu sera-t-il plutôt cavalier servant ou fou du roi au service de la finance.
Lassalle c’est un moulin à café : ah le vieux moulin à café de chez ta grand-mère de Bagnère de Bigores, tu l’adores. Si vénérable et malgré ça, il a toujours l’air de marcher, comme ces vieux objets faits en France du temps de nos grand-parents, avant l’obsolescence programmée et la désindustrialisation, savent si bien le faire. En le voyant tu te prends à rêver : pas besoin de toute cette foutue technologie pour bien vivre, à bas l’ultra modernité, vive le temps long ! Tu le dépoussières patiemment en imaginant à quoi il ressemblera, une fois qu’il aura recouvré son lustre d’antan, tu le bichonnes, tu lui passes tous ses défauts, cette fois c’est sûr tu as une certitude dans ta vie ! Et puis tu l’essaies pour de vrai, et c’est le drame, tu saisis la réalité : si ça fait 20 ans au moins qu’il a plus servi c’est parce qu’il est complètement dépassé et c’est pas toi qui y changera quoi que ce soit. Bravo l’ancien, on va te garder bien exposé encore deux semaines pour le style et pour service rendu et puis on te remontera au grenier…. Ou à la casse.
Hamon c’est un bouquin : si on avait un peu de motiv’ on pourrait bien s’en servir, mais chez la plupart des gens il est juste utilisé pour caler une porte ou une table et on l’oublie là.
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